Infos : Une photo prise lors d'un de mes déplacements en clientèle. Des fois, on voit des trucs bizarres dans les locaux techniques...
Ce que j'aime : Je dois avouer que le passage des câbles m'a marquée... J'ai essayé de faire au mieux pour rendre le côté "pendu", le sujet est difficile bien qu'il soit patient et ne bouge pas.
Anecdotes : Cette photo est plus un "souvenir marquant" qu'une photo artistique. Il faut imaginer une baie de brassage à gauche de l'image.
Quand j'ai débarqué dans la salle et que j'ai vu le "passe-câble", je me suis dite que je tenais ma photo de la semaine. Je me doute que ça ne parlera pas forcément à ceux qui ne connaissent pas l'envers du décor du réseau des entreprises... Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas toujours comme ça. Il y a le souci du détail de ne pas laisser traîner par terre les câbles. Globalement c'était "propre", il faut rendre hommage à ce malheureux câble d'alimentation, tout repose sur lui.
Premiers tours
Filed Under (humeurs,style-tbm ) by Chopperrette on samedi 26 novembre 2011
Posted at : 10:46
Deux premiers cours de passé...
Bon il va falloir détendre un bon coup le haut du corps. Un genou éraflé avec hématome en formation mais rien d'insurmontable. Une main gauche trop crispée, la "pince" est douloureuse à l'usage...
Il fait froid mais jusque là ça va. J'ai eu l'impression de revenir à mes premières leçons de conduite de voiture. Trop à gérer d'un coup, alors le cerveau sature sur la nouveauté et on ne manque pas de se dire "mais j'y arriverai jamais". Le cap psychologique habituel à franchir.
Allez, allez, la suite dans une semaine vu que je suis encore en déplacement la semaine prochaine. Je vous le dis, il y a encore beaucoup BEAUCOUP de boulot devant moi.
52/2011 - semaine 47
Filed Under (52/2011,photo,région PACA,style-tbm ) by Chopperrette on lundi 21 novembre 2011
Posted at : 07:30
Infos : Photo prise le dernier soir de mon déplacement à Carros recadrée au format 16:9 que je trouvais plus adapté.
Ce que j'aime : J'aime le côté fusée/comète/ce que vous voudrez créé par les phares de la voiture. J'ai l'impression que le sens du mouvement est inversé par rapport à la réalité et ça me plaît. Plus la petite diagonale qui ne gâche rien.
Anecdotes : Coup de chance, je ne pensais pas récolter un tel effet en me lançant dans la prise de nuit "feux de voitures". J'ai fait plusieurs photos et c'est celle que je trouvais la plus originale... enfin la moins "déjà vu"... et aussi la moins ratée (flou de bougé de l'appareil). Bon ok, ce n'est pas d'une originalité fracassante mais c'est un exercice que je n'avais encore jamais fait. Donc voilà, je m'étais promise de tenter une photo de nuit de ce genre cette année. Ca, c'est fait!
Au passage, j'étais sur une passerelle pour vélos dont vous voyez un bout à droite de l'image.
Le choix impossible
Filed Under (histoires,style-tbm ) by Chopperrette on mercredi 16 novembre 2011
Posted at : 08:44
Aujourd'hui, vous serez prévenus, l'histoire de ce mois ne sera pas gaie! Oui j'avais envie d'un truc bien triste, préparez vos mouchoirs... Pas sûr que je vous tire une larme cependant... Promis, j'essaierai de faire un effort avant Noël et je vous livrerai un truc plus joyeux, plus dans "l'ambiance"... ou pas. On verra, ou plutôt, JE verrai, c'est moi qui tient le clavier après tout!
Le choix impossible
Une femme est assise sur un banc, manifestement lasse, le poing serré sur un mouchoir. Le contour de ses yeux a rougi, elle a dû beaucoup pleurer pour en arriver là. Cependant, ça ne devait pas être assez, ses yeux brillent encore de nouvelles larmes. Pourquoi est-elle là, seule et triste, sur ce banc public qui accueille habituellement les gueules sympathiques des amours débutants de la chanson de Brassens? Elle a tout pour plaire de l'extérieur, rien qui ne devrait la faire pleurer en tout cas. Voulez-vous connaître son histoire? On ne peut pas la lui demander, elle n'est pas en état de la raconter. Mais moi je peux, il vous suffit de lire la suite...
Dans l'idéal, il faudrait remonter à son adolescence, quand sa belle frimousse brune aux cheveux courts et rebelles montraient des yeux noisettes déterminés. Elle ne savait pas trop ce que l'avenir lui apporterait mais elle ne comptait pas se laisser faire par les événements. Elle mènerait sa barque et les événements se plieraient à sa volonté. Elle savait très bien quel métier elle ferait, et cela depuis un bon moment: pilote d'hélicoptère. Ses yeux et ses oreilles ne présentaient aucun frein à ce rêve... non ce n'était pas qu'un rêve, un rêve laisse place à l'espoir ou un peu au hasard. C'était bel et bien un but, et il serait atteint de manière rationnelle sans laisser aucune place aux aléas.
Motivée? Quelle question! Pilote d'hélicoptère, en étant une femme exige plus qu'une simple motivation. S'intégrer dans un monde d'hommes, ce n'est pas donné à toutes, il faut du caractère, surtout pour compenser son mètre 61, juste assez pour les critères de l'armée. Déterminée, résolue, inflexible, voilà les termes qu'elle affectionnait pour décrire comment elle arriverait à son objectif. Elle était obligée de passer par l'armée pour des raisons financières évidentes. Elle avait donc travaillé de son mieux à l'école et passé toutes les épreuves. Elle avait réussi à franchir tous les obstacles et s'était battue pour faire sa place, récolter l'estime de ses homologues masculins. Ses supérieurs voyaient en elle un très bon élément, son but avait été largement atteint. A 25 ans, elle était fière de son parcours, il était conforme à ce qu'elle avait voulu.
C'était la partie que j'ai décrite au début, la partie sans tâches, celle où tout va bien et qui ne prédestine pas à pleurer un jour sur un banc public en bois vert. A la veille de ses 30 ans, elle n'était plus du tout aussi fière car elle avait l'impression de se trahir. Son monde avait basculé, par petites touches avant que cela ne devienne une évidence. Sa vie devait changer, elle avait un choix à faire... et quel choix...
Le verdict était tombé la semaine précédente, impitoyable, et avait le nom suivant: décollement de la rétine. Elle avait été soignée, mais sa vue ne pouvait bien sûr retrouver son niveau d'antan. Cela mettait un terme à sa carrière de pilote dans l'armée, non négociable. Alors il fallait choisir ce qu'elle allait devenir: dans l'armée elle pouvait encore se reconvertir dans le personnel navigant ou au sol, sinon pilote d'hélicoptère dans l'aviation civile. Vous parlez d'un choix... Elle ne voulait aucun des deux.
Pilote dans l'aviation civile, ce n'est pas si mal, c'est confortable... mais c'était trop tôt pour elle un tel "confort". D'autre part, sa vue pouvait encore baisser et elle serait alors recalée aux examens médicaux. Même pour le civil, son cas était "limite" et elle aurait du mal à être recrutée. Jouer les taxis pour les riches, elle n'était psychologiquement pas prête à sauter le pas, juste pour voler. De toutes façons, elle avait de grandes chances de devoir arrêter de piloter d'ici 2 ans pour raisons médicales. Mais les médecins n'étaient pas sûrs, son cas pouvait rester stable des années ou s'améliorer un peu avant la dégénérescence normale de l'oeil vers la presbytie.
Les métiers autour du pilote? Comment avoir la tentation permanente, les regrets, la frustration, la colère de l'injustice... être dans le bain sans pouvoir y nager... non impossible pour elle à supporter.
Alors que devait-elle faire? Plaquer l'aéronautique? Mais pour faire quoi? A part l'aéronautique, rien d'autre ne l'intéresse assez pour envisager une carrière. Quel métier exercer après celui de pilote d'hélicoptère? L'aéronautique, c'est toute sa vie... l'abandonner, c'est renier une partie d'elle-même, une partie fondamentale... impossible.
Et nous nous retrouvons à côté d'elle sur ce banc vert. Ses larmes coulent à nouveau devant son choix à ses yeux impossible. Aucun des chemins qui s'offrent à elle ne l'intéresse, aucun qui ne correspondent à son choix à elle. Mais son choix bien à elle n'est plus possible. L'indifférence du monde à son cas, elle s'en moque ou plutôt non, elle l'apprécie. La condescendance des autres la révolte. Le dernier choix qui peut rester lui est tout aussi impossible à mettre en oeuvre: elle n'a pas prévu d'arrêter de vivre même si elle ne peut plus voler. Alors comme elle sait qu'elle ne peut pas rester sur ce banc, ni continuer la vie qu'elle a toujours connue, elle doit faire un choix...
Impossible...
Dans l'idéal, il faudrait remonter à son adolescence, quand sa belle frimousse brune aux cheveux courts et rebelles montraient des yeux noisettes déterminés. Elle ne savait pas trop ce que l'avenir lui apporterait mais elle ne comptait pas se laisser faire par les événements. Elle mènerait sa barque et les événements se plieraient à sa volonté. Elle savait très bien quel métier elle ferait, et cela depuis un bon moment: pilote d'hélicoptère. Ses yeux et ses oreilles ne présentaient aucun frein à ce rêve... non ce n'était pas qu'un rêve, un rêve laisse place à l'espoir ou un peu au hasard. C'était bel et bien un but, et il serait atteint de manière rationnelle sans laisser aucune place aux aléas.
Motivée? Quelle question! Pilote d'hélicoptère, en étant une femme exige plus qu'une simple motivation. S'intégrer dans un monde d'hommes, ce n'est pas donné à toutes, il faut du caractère, surtout pour compenser son mètre 61, juste assez pour les critères de l'armée. Déterminée, résolue, inflexible, voilà les termes qu'elle affectionnait pour décrire comment elle arriverait à son objectif. Elle était obligée de passer par l'armée pour des raisons financières évidentes. Elle avait donc travaillé de son mieux à l'école et passé toutes les épreuves. Elle avait réussi à franchir tous les obstacles et s'était battue pour faire sa place, récolter l'estime de ses homologues masculins. Ses supérieurs voyaient en elle un très bon élément, son but avait été largement atteint. A 25 ans, elle était fière de son parcours, il était conforme à ce qu'elle avait voulu.
C'était la partie que j'ai décrite au début, la partie sans tâches, celle où tout va bien et qui ne prédestine pas à pleurer un jour sur un banc public en bois vert. A la veille de ses 30 ans, elle n'était plus du tout aussi fière car elle avait l'impression de se trahir. Son monde avait basculé, par petites touches avant que cela ne devienne une évidence. Sa vie devait changer, elle avait un choix à faire... et quel choix...
Le verdict était tombé la semaine précédente, impitoyable, et avait le nom suivant: décollement de la rétine. Elle avait été soignée, mais sa vue ne pouvait bien sûr retrouver son niveau d'antan. Cela mettait un terme à sa carrière de pilote dans l'armée, non négociable. Alors il fallait choisir ce qu'elle allait devenir: dans l'armée elle pouvait encore se reconvertir dans le personnel navigant ou au sol, sinon pilote d'hélicoptère dans l'aviation civile. Vous parlez d'un choix... Elle ne voulait aucun des deux.
Pilote dans l'aviation civile, ce n'est pas si mal, c'est confortable... mais c'était trop tôt pour elle un tel "confort". D'autre part, sa vue pouvait encore baisser et elle serait alors recalée aux examens médicaux. Même pour le civil, son cas était "limite" et elle aurait du mal à être recrutée. Jouer les taxis pour les riches, elle n'était psychologiquement pas prête à sauter le pas, juste pour voler. De toutes façons, elle avait de grandes chances de devoir arrêter de piloter d'ici 2 ans pour raisons médicales. Mais les médecins n'étaient pas sûrs, son cas pouvait rester stable des années ou s'améliorer un peu avant la dégénérescence normale de l'oeil vers la presbytie.
Les métiers autour du pilote? Comment avoir la tentation permanente, les regrets, la frustration, la colère de l'injustice... être dans le bain sans pouvoir y nager... non impossible pour elle à supporter.
Alors que devait-elle faire? Plaquer l'aéronautique? Mais pour faire quoi? A part l'aéronautique, rien d'autre ne l'intéresse assez pour envisager une carrière. Quel métier exercer après celui de pilote d'hélicoptère? L'aéronautique, c'est toute sa vie... l'abandonner, c'est renier une partie d'elle-même, une partie fondamentale... impossible.
Et nous nous retrouvons à côté d'elle sur ce banc vert. Ses larmes coulent à nouveau devant son choix à ses yeux impossible. Aucun des chemins qui s'offrent à elle ne l'intéresse, aucun qui ne correspondent à son choix à elle. Mais son choix bien à elle n'est plus possible. L'indifférence du monde à son cas, elle s'en moque ou plutôt non, elle l'apprécie. La condescendance des autres la révolte. Le dernier choix qui peut rester lui est tout aussi impossible à mettre en oeuvre: elle n'a pas prévu d'arrêter de vivre même si elle ne peut plus voler. Alors comme elle sait qu'elle ne peut pas rester sur ce banc, ni continuer la vie qu'elle a toujours connue, elle doit faire un choix...
Impossible...
52/2011 - semaine 46
Filed Under (52/2011,photo,style-tbm ) by Chopperrette on lundi 14 novembre 2011
Posted at : 07:30
Infos : Photo prise hier dans le jardin de la maison où habitent mes parents.
Ce que j'aime : Je ne suis pas sure d'aimer la photo en elle-même mais les souvenirs d'enfance que je lui attache.
J'ai tout de même essayé de rendre la taille imposante du portique, qui fait plus de 3m de haut, surtout pour une gamine de 6 ans. C'est peut-être le point que j'aime avec les dalles au sol et l'arbre qui pousse et dont il faudrait couper des branches pour utiliser à nouveau ce portique.
Anecdotes : Aujourd'hui ce jardin n'est plus officiellement "ouvert" à tous les co-propriétaires. En effet, il est rattaché à un seul des appartements de la copropriété. Mais les anciens propriétaires laissaient le libre accès et quand j'étais petite, j'ai fait pas mal de balançoire sur ce portique. Il avait été remis en état à l'époque (allez un petit coup de vieux, il y a plus de 20 ans) pour mon frère et moi; notre voisin ne voulait pas qu'il survienne un accident alors que nous étions sur les balançoires.
L'arbre était déjà un peu envahissant sur le portique lorsque j'étais petite mais moins qu'aujourd'hui.
Un peu de laisser-aller à prévoir
Filed Under (humeurs,style-tbm ) by Chopperrette on vendredi 11 novembre 2011
Posted at : 21:54
Avec le boulot, quelques soucis perso et les déplacements professionnels, un léger passage à vide est à prévoir sur ce blog... Je vais bien sûr me focaliser pour tenir mon projet 52/2011 et je peux vous rassurer sur le fait que l'histoire de ce mois est déjà écrite. Elle est planifiée pour le 16 novembre. J'hésite à l'avancer au 12.. ah bah tiens le 12 c'est déjà demain! Donc non, ça restera planifié le 16 pendant que je serais dans le Sud de la France.
Allez haut les coeurs, il faut déjà penser à satisfaire l'activité commerciale de cette fin d'année. L'éternelle course aux cadeaux de Noyel.
Bonne recherche à tous ceux qui "jouent" le jeu!
52/2011 - semaine 45
Filed Under (52/2011,nature,photo,Région parisienne,style-tbm ) by Chopperrette on lundi 7 novembre 2011
Posted at : 07:30
Infos : Photo prise en forêt de Rambouillet. C'est la saison pour ramasser les champignons... ou quand on ne les aime pas comme moi, les photographier.
Ce que j'aime : J'aime le bout "croqué" du champignon ainsi que le petit insecte sur le chapeau. La petite touffe d'herbe parmi les feuilles mortes rehausse un peu la dominante "rouille" de l'automne. Dame Nature a toujours le chic pour assortir les couleurs.
Anecdotes : Il fallait profiter de ce week-end et du temps encore "chaud" de cet automne. Il n'est pas encore besoin de se protéger les mains du froid.
Une soirée à Montmorillon
Filed Under (bâtiments,diaporamas,photo,Poitou-Charentes,style-tbm ) by Chopperrette on mercredi 2 novembre 2011
Posted at : 08:19
Infos : La semaine dernière j'étais en déplacement à Montmorillon. Je n'ai eu qu'une soirée pour prendre des photos.
Ce que j'aime : J'ai aimé la motte Féodale qui est un peu floue. Le problème c'est qu'à main levée c'est très compliqué et impossible de poser l'appareil quelque part. J'ai aussi eu mon gros coup de coeur pour le vieux pont et l'arbre de la liberté, bien que cette dernière photo ne soit en rien inoubliable.
Anecdotes : J'ai trouvé cette ville de province très mignonne et j'aurais aimé la voir en journée. Elle est orienté sur les métiers du livre et de l'écrit, et par extension la calligraphie. Je pense que ce dernier point a influencé mon jugement.
J'avais mis un point d'honneur à trouver l'arbre de la liberté de Montmorillon, même s'il n'a que 90 ans. Les arbres de la liberté sont très rares en France et je me demande s'il en reste encore un en vie qui date de la Révolution. Si oui, n'hésitez pas à me préciser une ville... ou plus vraisemblablement un village où l'on peut en voir un! A défaut, je me contenterai d'une plaque commémorative comme celle de Paimpont.
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