En attendant... la suite
Filed Under (histoires,style-tbm ) by Chopperrette on dimanche 15 mai 2011
Posted at : 11:09
En ce dimanche maussade (en tout cas par chez moi), je vous propose un peu de lecture. J'ai essayé de faire de mon mieux mais je ne suis pas pleinement satisfaite du résultat... à vous de voir, les critiques sont ouvertes!
En attendant... la suite
Le noir et l'exiguïté du lieu lui donne une sensation d'étouffement. Il est serré, si serré... Les parois l'entourant ne sont pas particulièrement désagréables pourtant. Il doit bien l'admettre, ça pourrait être pire, comme cela pourrait être mieux.
Les minutes s'étirent, interminables. Subir les frottements contre les parois un brin pelucheuses lui sont de plus en plus insupportable. Quand tout cela va-t-il finir? Quand pourra-t-il à nouveau être caressé par les rayons du soleil? Il se sentait bien au contact de sa main, un contact doux et chaleureux. Le soleil s'était caché mais ce n'était pas gênant, au contraire. Il pouvait mieux profiter de ce qu'offrait le contact de cette main, de toutes les caresses et pressions qu'elle exerçait sur lui. Il se passait quelque chose, il avait une utilité. En fait, il était même le centre de l'attention! Mais ce tendre moment est passé. Vite. Trop vite d'ailleurs. Il voudrait sortir pour en vivre un autre mais comment? Il n'a aucun moyen d'agir, il dépend entièrement des événements extérieurs sur lequel il n'a aucun contrôle.
Alors il attend, serré, serré, essoré même par moments, si le terme pouvait s'appliquer, tant il se sent serré. Son coeur interne lui rappelle combien les secondes et les minutes sont longues, interminables. Combien de temps encore avant de sortir d'ici? Moins de frottements, il y a un espoir... et non, les frottements reprennent, ce n'est toujours pas le moment de sortir. Le plus dur, c'est qu'il ne se passe rien... A part le temps, le temps lui passe, il prend son temps d'ailleurs! Il a bien de la chance celui-là. Il n'a qu'à passer, qu'il se produise quelque chose ou pas, il passe, il n'a rien d'autre à faire. Quel veinard!
Quelque chose change, il se sent un peu moins serré! On le saisit, on le caresse à nouveau, enfin. Notre ami en tremble de joie... quoi que ce n'est pas tout à fait exact. Il en tremble oui, de joie c'est une autre affaire. Bref, on s'égare, la main met fin à son tremblement et il se sent abandonné, le contact se rompt un instant. Juste après c'est le choc... le dur contact du bois et une petite glissade. Quelle déception! Lui qui pensait avoir à nouveau droit à des caresses, quelle violence. Puis à nouveau le contact de la main, voilà qui est mieux, et... une chatouille. Il se sent parcouru de petites chatouilles agréables, il sent son énergie augmenter, ce n'est pas désagréable. Au moment même où il s'abandonne à ce petit plaisir, le contact brutal du bois le ramène à la réalité. Encore abandonné? La main a encore été brutale, comme si elle était contrariée.
Et voilà une autre séance où il doit attendre, attendre qu'il se passe quelque chose. Cependant, sa situation s'est améliorée, il n'est pas serré et les chatouilles agréables continuent de lui parcourir le corps. Il y a un contact qui était d'abord froid mais qui se réchauffe de plus en plus, lui aussi s'échauffe mais ce n'est pas encore désagréable. Au moins ça l'occupe un peu en attendant.
... en attendant quoi au fait? Rien de spécial comme d'habitude, il attend simplement qu'il se passe quelque chose. Son coeur bat des millions de fois à la seconde, lui étirant les minutes, les secondes en des durées interminables. Triste vie que celle d'un téléphone portable.
Les minutes s'étirent, interminables. Subir les frottements contre les parois un brin pelucheuses lui sont de plus en plus insupportable. Quand tout cela va-t-il finir? Quand pourra-t-il à nouveau être caressé par les rayons du soleil? Il se sentait bien au contact de sa main, un contact doux et chaleureux. Le soleil s'était caché mais ce n'était pas gênant, au contraire. Il pouvait mieux profiter de ce qu'offrait le contact de cette main, de toutes les caresses et pressions qu'elle exerçait sur lui. Il se passait quelque chose, il avait une utilité. En fait, il était même le centre de l'attention! Mais ce tendre moment est passé. Vite. Trop vite d'ailleurs. Il voudrait sortir pour en vivre un autre mais comment? Il n'a aucun moyen d'agir, il dépend entièrement des événements extérieurs sur lequel il n'a aucun contrôle.
Alors il attend, serré, serré, essoré même par moments, si le terme pouvait s'appliquer, tant il se sent serré. Son coeur interne lui rappelle combien les secondes et les minutes sont longues, interminables. Combien de temps encore avant de sortir d'ici? Moins de frottements, il y a un espoir... et non, les frottements reprennent, ce n'est toujours pas le moment de sortir. Le plus dur, c'est qu'il ne se passe rien... A part le temps, le temps lui passe, il prend son temps d'ailleurs! Il a bien de la chance celui-là. Il n'a qu'à passer, qu'il se produise quelque chose ou pas, il passe, il n'a rien d'autre à faire. Quel veinard!
Quelque chose change, il se sent un peu moins serré! On le saisit, on le caresse à nouveau, enfin. Notre ami en tremble de joie... quoi que ce n'est pas tout à fait exact. Il en tremble oui, de joie c'est une autre affaire. Bref, on s'égare, la main met fin à son tremblement et il se sent abandonné, le contact se rompt un instant. Juste après c'est le choc... le dur contact du bois et une petite glissade. Quelle déception! Lui qui pensait avoir à nouveau droit à des caresses, quelle violence. Puis à nouveau le contact de la main, voilà qui est mieux, et... une chatouille. Il se sent parcouru de petites chatouilles agréables, il sent son énergie augmenter, ce n'est pas désagréable. Au moment même où il s'abandonne à ce petit plaisir, le contact brutal du bois le ramène à la réalité. Encore abandonné? La main a encore été brutale, comme si elle était contrariée.
Et voilà une autre séance où il doit attendre, attendre qu'il se passe quelque chose. Cependant, sa situation s'est améliorée, il n'est pas serré et les chatouilles agréables continuent de lui parcourir le corps. Il y a un contact qui était d'abord froid mais qui se réchauffe de plus en plus, lui aussi s'échauffe mais ce n'est pas encore désagréable. Au moins ça l'occupe un peu en attendant.
... en attendant quoi au fait? Rien de spécial comme d'habitude, il attend simplement qu'il se passe quelque chose. Son coeur bat des millions de fois à la seconde, lui étirant les minutes, les secondes en des durées interminables. Triste vie que celle d'un téléphone portable.
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